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16.1.07

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La nature recèle de véritables trésors médicinaux.
L'alimentation saine, l'exercice physique, l'équilibre émotionnel participent grandement à notre état de bien-être.
A côté de ces facteurs naturels de santé, les plantes, les huiles essentielles, les bourgeons, l'argile...apporteront souvent des réponses positives à nos problèmes.
Les médecines douces (encore appelées médecines naturelles
ou médecines alternatives) peuvent apporter beaucoup dans
nos sociétés sur médicalisées.


Ces conseils sont donnés à titre informatif et ne remplacent pas une consultation ou un traitement médical donnés par un professionnel de la santé.




Dans la colonne de droite, sous le titre "Les remèdes naturels", cliquez sur le thème souhaité.
Vous trouverez également sur cette page des articles concernant divers sujets ayant trait à la nutrition (nutrithérapie), la naturothérapie, la phytothérapie, l'environnement, etc.
Cliquez ICI pour connaître la liste de ces articles.



Importance de la flore intestinale.
La flore intestinale contient différents groupes de micro-organismes saprophytes (plusieurs centaines d'espèces différentes).
Les rôles physiologiques de ces "bonnes" bactéries sont nombreux :
-Digestifs et métaboliques :
les germes intestinaux achèvent la digestion de l'amidon et de la cellulose, la dégradation des protéines, l'hydrolyse de l'urée...
-Vitaminiques : les germes intestinaux synthétisent certaines vitamines, notamment celles du groupe B et la vitamine K.
-Antimicrobiens : le colibacille intestinal s'oppose au développement intempestif de germes parasites ou pathogènes.

Les causes de la modification de la flore intestinale sont nombreuses.Il y a par exemple les antibiotiques. Ceux-ci peuvent causer un appauvrissement qualitatif et quantitatif de la flore intestinale réalisant une véritable insuffisance digestive du côlon. Il y a aussi apparition et augmentation de souches pathogènes.
Dans les causes alimentaires de la dégradation du milieu gastro-intestinal, on peut noter : une mastication et une insalivation insuffisantes, la suralimentation, certaines combinaisons alimentaires défectueuses, les poisons chimiques contenus dans les aliments industrialisés...
Tous ces minuscules organismes qui vivent en symbiose avec l'organisme humain peuvent être bienfaisants ou perturbateurs en fonction de l'état du milieu intestinal.
C'est le milieu intestinal qui cause la transformation des microbes qui s'y trouvent.
Nous retrouvons la célèbre phrase de Claude Bernard qui a été reprise par Pasteur peu avant sa mort : "Le microbe n'est rien, le terrain est tout."

Le stress peut également détruire certains germes intestinaux et ouvrir ainsi la voie à l'infection par des germes nuisibles.

Nous voyons donc que l'importance de sauvegarder notre équilibre microbien intestinal est considérable.
Et c'est encore, comme toujours, par l'application des facteurs naturels de santé que nous y arrivons (alimentation saine, équilibre psychologique, exercice physique...)

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Cancer et environnement.

Le cancérologue Dominique Belpomme est professeur à l'université Paris-5 et président de l'association française pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (ARTAC).
Selon lui, les causes de cancer sont lié en grande partie à la pollution chimique.
Hormis le tabac, aucun facteur lié au mode de vie (alimentation, stress, pilule contraceptive, traitement hormonal substitutif...) ne suffit à expliquer l'apparition d'un cancer.
Pour faire un cancer, il faut des mutations, c'est-à-dire des anomalies au niveau des microprocesseurs cellulaires que sont nos gènes.
S'il suffit de trois à six mutations pour déclencher la maladie, encore faut-il qu'elles aient lieu. Or, peu de facteurs liés au mode de vie sont mutagènes. Ils sont parfois des "promoteurs" de cancer, autrement dit ils favorisent la division des premières cellules cancéreuses, mais ils n'en sont pas la première cause.
Il y a 20 ans, à peine 1 à 3% des maladies étaient liées à l'environnement.
Aujourd'hui, en France, on dit plutôt que 7 à 20% des cancers seraient dus à cette cause.
Le professeur Belpomme dit que 75% des cancers, soit la totalité de ceux qui ne sont pas imputables au tabagisme, sont liés à la dégradation de notre environnement.
La pollution chimique apporte le plus gros pourcentage de facteurs mutagènes, lesquels sont les véritables "starters" du cancer.

Il y a trois voies de contamination par les polluants mutagènes : la respiration (rejets automobiles, fumée des usines...) l'alimentation (pesticides, nitrates, certains additifs, dioxines...) et la peau (cosmétique aux substances douteuses...).
Certains pesticides provoquent indiscutablement des cancers du testicule.
Aux Etats-Unis, on a trouvé que les femmes qui font un cancer du sein ont dans les tissus mammaires des taux de pesticides neuf fois plus élevés que celles qui n'ont font pas.
Pour faire un cancer, ce n'est pas l'intensité des doses de pesticides qui compte, mais la répétition de ces doses.
Les pesticides ont une grande affinité avec le tissu adipeux. Cette graisse est une sorte de réservoir à substances chimiques qui sont ensuite relarguées dans le sang.
Cette pollution traverse la barrière placentaire.
Des études montrent que les enfants sont gravement contaminés à la naissance.

Le professeur Belpomme est un partisan du bio. Selon lui, et beaucoup d'autres, le bio devrait protéger du cancer (présence d'antioxydants en quantités importantes et absence de pesticides).
Il préconise également une alimentation saine et équilibrée, en particulier la consommation cinq fois par jour de fruits ou de légumes.
Il met en garde contre les habitats à proximité d'une ligne à haute tension, d'une décharge ou d'un incinérateur, d'un garage ou d'une station service.
Il conseille également d'aérer et de dépoussiérer son lieu de vie car on suspecte l'existence de facteurs cancérigènes dans l'atmosphère des habitations, via les pesticides domestiques notamment.

A partir des propros recueillis par Yves Rasir.

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Les abeilles meurent toujours (Inter-environnement Wallonie)
Le 21 avril dernier, à l’appel du collectif Bzzut , des manifestants se sont rendus devant le siège de la société Bayer à Bruxelles. Vêtus de noir et jaune et munis de panneaux divers, ils ont simulé la mort des abeilles, réaffirmant les lourds soupçons qui pèsent sur les insecticides commercialisés par cette firme dans le phénomène de la mort des abeilles.

Cette petite action de choc est venue bien à propos nous rappeler que, chez nous comme ailleurs, l’apiculture est menacée par un phénomène grave de mortalité des ruchers. En Belgique, aucun recensement systématique ne permet de faire l’état des pertes. Celles-ci surviennent pourtant depuis près de 10 ans maintenant, selon un schéma qui contribue largement à alimenter l’hypothèse d’une mort due aux produits phytosanitaires. Ce sont en effet des ruchers qui sont touchés, pas des apiculteurs, ni des zones bien précises, et le problème concerne généralement plusieurs apiculteurs voisins simultanément…
La distribution géographique laisse à penser que le problème concerne des ruches qui ont pu s’approvisionner à une source commune. Un même apiculteur qui a deux ruchers voit s’effondrer un rucher alors que l’autre ne présente aucun problème ; un apiculteur qui a des problèmes à un endroit voit disparaître les problèmes s’il transporte ses ruches à l’autre endroit. Si l’on ajoute qu’on ne décèle pas de signes cliniques de maladies dans les ruchers touchés et que les ruches retrouvent un comportement normal et se repeuplent peu à peu dès qu’on a retiré les cadres de nourriture, on comprendra que les apiculteurs sont peu disposés à entendre incriminer les maladies ou les carences alimentaires de leurs abeilles, ou encore leur incompétence à soigner leur cheptel, toutes choses régulièrement énoncées et relayées par la presse.

Ce phénomène n’est pas limité à notre territoire et frappe la plupart des autres pays d’Europe, France, Espagne Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Grèce… mais hormis en France, pays où existe un importante apiculture professionnelle, peu d’échos y sont donnés malgré l’ampleur qui le caractérise.
Consolation ou au contraire mauvaise nouvelle ? Les apiculteurs européens sont de moins en moins seuls. Sur le continent américain, ce début d’année est particulièrement catastrophique et les conséquences font grand bruit. Les apiculteurs américains ont perdu entre 30 et 40% de leur cheptel ; environ 2 millions de ruches auraient disparu, vingt-sept Etats seraient touchés.
« Colony collapse disorder », « disappearing disease », ces noms évoquent bien le même problème que chez nous : au printemps les abeilles font leurs premiers vols de butinage et ne reviennent plus.
Les ruches se vident, du sud au nord du continent.

Même tableau au Canada : en ce début de mai, les apiculteurs désolés comptent les ruches qui ne se réveilleront pas. La presse évoque 40% de pertes au Québec, 70% en Ontario…. Ces chiffres sont toutefois à prendre avec prudence : sur le continent américain comme chez nous, il est difficile de faire une moyenne en l’absence de statistiques complètes car les pertes sont irrégulières, certains ruchers disparaissant entièrement tandis que d’autres sont indemnes.
Mais les malheurs des apis américains pourrait bien changer la donne.
En effet, de ce côté de l’Atlantique, le type et le mode de culture amènent d’autres secteurs à compatir vigoureusement aux malheurs de la profession apicole.
Au Canada, les producteurs de pommes, de canneberges et de bleuets s’interrogent sur l’avenir qui les attend : les abeilles mellifères, mises en transhumance sur leurs cultures, assurent une grande partie de la récolte.
Aux USA, c’est la confédération des producteurs d’amandes qui la première a tiré la sonnette d’alarme. La Californie assure plus de 80% de la production mondiale ; la pollinisation de ses 220 000 hectares d’amandiers nécessite la transhumance de plus d’un million de ruches et le prix que paient les producteurs pour obtenir les ruches pollinisatrices (20% de leurs coûts d’exploitation) ne cesse d’augmenter. Les producteurs d’avocats, agrumes et autres cultures entomophiles devraient suivre : leurs récoltes dans cet Etat pèsent près de 6 milliards de dollars. Et le reste du monde n’est pas davantage indemne : la presse fait état de pertes au Burkina Faso et à Taiwan, et on trouve trace sur le Net du même phénomène en Argentine, au Chili ou en Uruguay par exemple.

Bref, le problème est désormais mondial, et appelle des solutions urgentes, les scientifiques sont unanimes sur ce point. Sur ce point seulement, car au reste, les hypothèses défilent. Un agent pathogène courant de l’abeille, le Nosema, est assez souvent évoqué – mais les ruches touchées ne présentent pas les signes cliniques de la nosémose. Le Varroa, ce parasite importé qui peut faire effectivement des ravages, est aussi souvent cité sans qu’un lien quelconque puisse être constaté entre le niveau d’infestation, facile à mesurer, et l’importance des mortalités. En outre on voit mal que le problème soit lié à une quelconque maladie, vu la distribution géographique évoquée plus haut. Les carences alimentaires ? L’abeille mellifère y est peu sujette relativement aux autres espèces, car elle peut s’approvisionner à trois, voire cinq kilomètres de distance… et l’appauvrissement de la zone agricole n’est pas nouveau. Il s’est fait graduellement, alors que le problème en question ici est apparu brutalement. Le tassement des populations d’abeilles sauvages, constaté depuis plus d’un siècle, est incontestablement un meilleur reflet de cette tendance.
Les OGM ? On ne peut exclure qu’ils posent problème, mais il semble bien que le mal frappe même dans les pays qui en sont dépourvus. Les ondes électromagnétiques, dernier lapin sorti du chapeau ? Mais en ville, où la densité des antennes GSM et autres fils électriques est la plus forte, les abeilles se portent plutôt bien, et ne disparaissent pas…
Restent ces « nouveaux insecticides », molécules utilisées en traitement des semences, ce qui suppose une toxicité et une stabilité suffisante pour que la plante soit protégée jusqu’à son complet développement. Et jusqu’à sa floraison : les substances actives et leurs métabolites se retrouvent dans le pollen et le nectar des cultures traitées, et même de plantes non traitées, par contamination.
Les produits phytosanitaires, pourtant, font l’objet d’une évaluation détaillée de leurs effets, notamment toxico et écotoxicologiques. Ceux-ci sont-ils passés entre les mailles du filet ? C’est possible, car l’évaluation des pesticides porte sur leurs effets létaux (= mortels) pour l’abeille, mais pas sur leurs effets sublétaux. Or, c’est bien cela qu’on soupçonne : les produits, sans tuer l’abeille, dérégleraient les mécanismes subtils qui produisent son très complexe comportement social, et notamment ses mécanismes d’apprentissage et d’orientation. Il faut donc revoir les schémas d’évaluation. Et aller enfin au fond du problème, car la situation de l’apiculture devient dramatique.

En jeu, il y a les apports de la pollinisation, qui se chiffrent en milliards de dollars. Il y a le devenir d’un secteur en majorité non-professionnel, mais qui n’en constitue pas moins une production fût-elle artisanale, un patrimoine de savoir-faire, un appoint capable de fixer les populations rurales dans les pays guettés par la désertification des zones de montagne par exemple. Mais comme le note joliment « Bzzut » dans son communiqué, la disparition des abeilles inquiète peut-être moins par ses conséquences économiques, que par ce qu’elle signifie en terme d’évolution sociétale : On réfléchit à des stratégies pour s’affranchir des abeilles pour la pollinisation des arbres fruitiers. Finalement, à quoi peuvent-elles bien servir ? Les apiculteurs et leurs abeilles sont progressivement réduits à un loisir passéiste, les espèces préservées en éprouvette, les pratiques muséifiées…
Acculées aux marges de l’Empire, l’apiculture subit le même sort que toutes les autres formes non rentables de vie sociale, vouées à une éradication inéluctable.

Pour paraphraser Einstein : si l’abeille venait à disparaître, combien de temps survivrions-nous au rouleau compresseur de la normalisation économique ?

Article de L'IEW (inter environnement Wallonie) Mai 2007
Voir le site de l'IEW

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Comment améliorer la sensibilité à l'insuline?L'obésité et la surcharge pondérale représentent un problème de santé publique à l'échelle mondiale. Plus d'un milliard d'adultes sont en surcharge pondérale dans le monde et au moins 300 millions de ceux-ci sont obèses.
La réduction des risques liée à une amélioration de la sensibilité à l'insuline passe par un accroissement de l'activité physique et des modifications fondamentales de nos habitudes alimentaires devant aboutir à une consommation accrue de fruits et de légumes et une réduction des graisses saturées au profit d'une augmentation des acides gras oméga-3.

Le thé vert fait partie des substances modulatrices de la glycémie.
Ses propriétés antioxydantes protègent le pancréas.
La cannelle favorise l'utilisation musculaire du glucose.
Son effet est amplifié quand sa prise est combinée à une activité physique régulière.
Il importe également d'éviter les carences en zinc, magnésium, chrome.

L'hyperglycémie est une source de stress oxydant responsable à son tour d'une diminution de la sensibilité à l'insuline.
Une alimentation saine, constituée de glucides complexes (céréales, pains complet...) est absorbée moins rapidement et induit ainsi une production insulinique moins importante.
Les aliments à index glycémique bas comme les protéines de soja et les féculents contribuent à une absorption plus lente des sucres et une diminution de la réponse insulinique.
Source : BioserV Info N°38

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Un trio de choc.
Raymond Dextreit a largement parlé dans ses ouvrages de ces trois plantes aux propriétés multiples : la sauge, le chou et l'ail.

La sauge :
L'herbe sacrée des européens.
Sa réputation est telle qu'elle a fait dire aux maîtres de l'école de Salerne : "Homme, pourquoi meurs-tu, lorsqu'en ton jardin pousse la sauge?"
Plus tard, dans la tradition populaire, on se plaisait à dire : "qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin de médecin".
Aucune autre plante n'a été autant considérée que la sauge au cours des siècles où on l'a utilisée contre tous les maux possibles et imaginables.
Ainsi, les Druides s'en servaient largement de même, d'ailleurs, que tous les peuples de l'Antiquité.
La sauge a servi de tonique des voies digestives et du système nerveux, elle stimule les fonctions de l'estomac et du foie, calme les douleurs et les nausées.
On s'en sert pour préparer à l'accouchement dont elle réduit les douleurs grâce à son action tonique sur l'utérus.
Elle combat les sueurs nocturnes et la transpiration excessive.
Elle soulage les douleurs menstruelles et régularise le cycle menstruel.
La sauge est la plante des convalescents et des asthéniques, des tendus et des bourreaux de travail, de tous ceux qui souffrent d'épuisement physique ou mental.
Elle est hypoglycémiante et convient donc particulièrement aux diabétiques.
C'est également un cicatrisant des plaies et des ulcères, des aphtes et des ulcérations de la bouche.
Elle peut prévenir la formation d'un abcès dentaire et réduire les problèmes de gencives irritées et sensibles.
Elle clarifie les bronches, régule la transpiration.
Elle atténue les bouffées de chaleur et aide l'organisme à s'adapter aux modifications hormonales.
Elle peut calmer les crises de la maladie d'Alzheimer. Elle a une activité tranquillisante.
C'est également un remède contre l'asthme.
Utilisée en gargarisme, c' est un remède efficace contre les maux de gorge.
En bains de bouche, elle est recommandée pour l'hygiène buccale (gingivite, pharyngite, aphtes, après une ablation dentaire...)
On en fait aussi des lotions pour tonifier le cuir chevelu.

Il est néanmoins déconseillé de la prendre en continu et de manière excessive pendant plus d'un mois (son huile essentielle peut devenir épileptisante).

Le chou.Le médecin des pauvres.
Les usages médicinaux du chou sont tellement nombreux que des livres entiers ont été écrit à son sujet. Il est surprenant de voir qu'un simple légume comme celui-là combine autant de qualités thérapeutiques.
Le chou agit un peu comme l'argile sur les humeurs viciées, les toxines et les déchets du corps qu'il attire à lui et entraîne hors de l'organisme.
Voilà pourquoi on s'en sert autant en cataplasmes externes qu'en usage interne.
On guéri par le chou des plaies pernicieuses, des douleurs rhumatismales, des névralgies, des céphalées, des ulcères variqueux, des fièvres éruptives, des dermatoses, des affections vasculaires, gastro-intestinales, pleuro-pulmonaires.
On s'en est servi pour traiter des tumeurs, des morsures d'animaux, les hémorroïdes, des gangrènes etc.
On lui reconnaît des vertus antibiotiques, antidiabétiques et celles de soigner les ulcères gastriques et les cirrhoses.
Comment l'utiliser :
Prenez de préférence des feuilles charnues et colorées (chou bio de préférence).
Prenez-les sous forme de jus fraîchement pressé, ou encore sous forme de choucroute.
Usage externe :
On débarrasse le chou de ses nervures trop épaisses (chou biologique), et on le passe au rouleau à pâtisserie afin d'en exprimer le jus.
On fait des compresses de 2 ou 3 feuilles d'épaisseur.
On recouvre d'un tissus.
On laisse en place plusieurs heures ( ou la nuit).
Très efficace dans les cas de plaies, de brûlures, de problèmes hépatiques, de règles douloureuses, de douleurs articulaires.
Utilisé en cataplasme, le chou provoque parfois certains phénomènes localisés d'intolérance.
Il suffit alors d'interrompre momentanément le traitement et d'appliquer de l'huile d'olive ou d'amande.

L'ailUne divinité des Egyptiens.
Oui, l'ail était tellement apprécié des Egyptiens qu'il fut élevé au rang de divinité.
Ne dit-on pas que c'est grâce à ses propriétés fortifiantes que furent construites les pyramides? On en donnait en effet, chaque jour, aux esclaves qui travaillent sur les chantiers.
Sa réputation ne se ternira pas avec les siècles. Et plus près de nous, pendant la seconde guerre mondiale, les soldats britanniques désinfectaient encore leurs blessures avec des cataplasmes d'ail.
L'ail est sans doute l'une des plantes qui a été la plus étudiée par les chercheurs.
Ils ont pu ainsi découvrir que l'ail se composait d'environ 25 substances antibactériennes.
Les propriétés fortifiantes de l'ail sont bien connues aujourd'hui.
On le conseil souvent aux personnes fatiguées et déprimées pour leur redonner du tonus et de l'énergie.
Tous les peuples l'ont utilisé, que ce soit pour combattre ou prévenir la peste et les autres maladies épidémiques, les vers intestinaux, la rage, les morsures de vipères, les piqûres de scorpions ou d'autres insectes.
Les chercheurs ont aussi reconnu les propriétés antiseptiques et antibiotiques de l'ail. Il fut longtemps et est encore utilisé pour prévenir la grippe et les maladies contagieuses.
L'ail sert aussi à traiter les bronchites et les diverses affections du système respiratoires - asthme, emphysème, coqueluche...
A notre époque, ce sont les propriétés hypotensives qui ont particulièrement attiré l'attention des chercheurs.
L'ail stimule le coeur, facilité la circulation et purifie le sang.
Il est donc recommandé à tous ceux qui souffrent de problèmes circulatoires et cardiaques, hypertension artérielle, tachycardies, varices, hémorroïdes...
Grâce à son action dissolvante de l'acide urique et fluidifiante du sang, l'ail combat aussi le vieillissement et la sénescence.
Il devrait faire partie de l'arsenal des personnes âgées qui veulent rester actives et vigilantes.
Il détruit les bactéries pathogènes du système digestif, apaise les spasmes et les crampes intestinales et combat efficacement la diarrhée.
Il possède également une action anticancéreuse grâce à son action antiputride sur les intestins.
Il est également employé pour éliminer les cors et les verrues, aseptiser les plaies infectées et les ulcères, soigner les névralgies rhumatismales, réduire les abcès froids, les kystes.
Pour ceux qui ne peuvent tolérer son odeur et sa saveur (ce qui est dommage), il existe dans le commerce des capsules d'ail inodore.

Alors, n'hésitez pas à faire bon usage de ces trois "super-aliments".

Bibliographie principale : "La pharmacie-Maison idéale et naturelle" éd. Godefroy, Raymond Dextreit, petits ouvrages pratiques.

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Les nutriments pour la mémoire (extrait du bioinfo de mai 2007, M.M)Certaines plantes et certains compléments alimentaires naturels peuvent doper les neurones et renforcer la capacité de mémorisation.

Évidemment, rien ne remplace l'étude.
Avaler de la matière est par ailleurs plus facile pour une matière grise en bonne santé, et la vitalité cérébrale
dépend étroitement d'une bonne hygiène de vie.
Au lieu de franchir leurs nuits à coups de médicaments ou de grandes rasades de boissons stimulantes sucrées, les étudiants ont donc intérêt à se préserver des plages de repos, de détente corporelle et de relaxation mentale.
Cela dit, les méninges lycéennes et estudiantines peuvent quand même bénéficier d'un coup de pouce de la nature pour affronter les périodes d'examens.

De l'huile dans le cerveau.On le sait, le principal carburant du cerveau est le glucose.
Des études ont montré que la mémoire est liée à la quantité de glucose disponible pour l'encéphale.
Mais attention : une glycémie élevée a son revers sous la forme d'hypoglycémie réactionnelle, et donc de coups de pompes intempestifs.
Au lieu de se ruer sur les sucreries, il est préférable d'améliorer le métabolisme glucidique, lequel est fortement influencé par la teneur cérébrale en sérotonine formée à partir du tryptophane.
Cet acide aminé se retrouve en abondance dans la viande, le lait, les oeufs, la plupart des fruits et surtout la banane.
Mais le moteur cérébrale n'a pas seulement besoin de combustible : il lui faut aussi de l'huile de qualité.
Le rôle des phospholipides, constituants principal de la membranes des neurones, est connu depuis longtemps.
La lécithine de soja, par exemple, fournit une graisse précieuse aux cellules grises.
La phosphatidylsérine améliore les processus d'apprentissage et le phosphatidylcholine augmente la performance cognitive.
On sait aussi que les acides gras Oméga-3 jouent également une rôle capital dans la fluidité neuronale.
On les savaient stabilisateurs de l'humeur et réducteurs d'anxiété. On les a aussi découverts actifs contre la maladie d'Alzheimer et les pertes de mémoire.
L'huile de poisson est riche en Oméga-3, mais également certaines huiles végétales comme l'huile de colza.Plantes utilesLes plantes apportent aussi leur bienfait.
Le ginkgo biloba est un classique en ce domaine.
Les études sont contradictoires, mais il semble bien qu'en activant la microcirculation crânienne, le ginkgo favorise la cognition.
Des recherche ont mis en évidence une plus grande vivacité psychique des individus supplémentés.
En Inde, d'autres chercheurs se sont penchés sur la bacopa (bacopa monniera), un remède traditionnel de la pharmacopée ayurvédique contre les maladies mentales et l'épilepsie.
Lors d'un essai à double aveugle, les écoliers recevant la plante séchée ont été les plus rapides à réussir un test mnémotechnique.
En Inde toujours, la prévalence de la maladie d'Alzheimer est 5 fois moindre qu'en Occident. Il semblerait que la consommation de curcuma, une épice de base de la cuisine indienne, en soit la clef explicative.
Pour améliorer leur concentration et surmonter la fatigue, les travailleurs intellectuels peuvent aussi songer au guarana, une source de caféine qui rend moins nerveux que le café ou le cola.

Vitamines et minéraux.Rayon vitamines, elles sont toutes recommandables : la C, la E et le bêtacarotène pour leurs vertus antioxydantes, mais surtout celle du groupe B (B6, B9, B12...).
Ces dernières stimulent la synthèse des neurotransmetteurs et renforcent les fonctions cognitives.
Enfin, une supplémentation en magnésium permet de mieux gérer le stress des examens et un apport de zinc améliore la mémoire à court terme.
Sachant que ces nutriments naturels agissent souvent en synergie, il sera judicieux de se "doper" en adoptant un complément alimentaire associant plusieurs d'entre eux.

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Les quatre plantes-clé de la femme
Beaucoup d'affections féminines sont attribuer à un déséquilibre du système nerveux autonome, dont l'action est essentielle au bon fonctionnement du système de reproduction.
Il ne s'agira donc pas de trouver l'une ou l'autre plantes spécifiques à un organe, mais d'employer les herbes qui remontent à la source.
Elles pourront alors rétablir le rapport hiérarchique qui existe naturellement entre le centre de décision (le système nerveux autonome) et les différents paliers "administratifs" (glande, hormone, organe) de l'organisme.
Parmi toute les plantes reconnues pour leur action sur le système nerveux autonome, il en existe quatre.
Ces plantes ont démontré leur réelle efficacité comme traitement d'appoint dans beaucoup d'affections gynécologiques.
Elles se trouvent aisément en herboristerie.

L'alchémille vulgaireLes Anglais et les Allemands l'appellent joliment "manteau de la dame".
Elle est recommandée dans les troubles de la puberté, les menstruations difficiles, les pertes blanches, les douleurs au bas-ventre, les troubles de la grossesse et ceux de la ménopause.

L'achillée millefeuille
Elle serait la plante par excellence des "femmes fortes" qui endurent leur maux en silence, sans jamais se plaindre.
Son spectre d'activité englobe les troubles menstruels et la ménopause, l'inflammation des ovaires, la descente de la matrice et les varices.

La bourse-à-pasteurOn dit que la femme de type "bourse-à-pasteur" est simple, optimiste, éveillée et possède une remarquable faculté de récupération.
La bourse-à-pasteur est réputée pour remettre sur pied les femmes fatiguées par l'accouchement, l'allaitement ou les veilles nocturnes.
Elle est également indiquée pour tous les troubles menstruels.

La camomille (allemande et romaine)Enfin, la dernière mais non la moindre, la camomille, tellement commune qu'on a tendance parfois à minimiser ses nombreuses propriétés médicinales.
Elle est calmante, relaxante, soulage les inflammations et les irritations de la région vaginale, calme les troubles gastriques et intestinaux qui accompagnent souvent les règles, la ménopause et la grossesse.
Elle est particulièrement appropriée aux femmes susceptibles, sensibles et timides.
Les jeunes filles qui appréhendent leurs règles et sont irritables, répondent bien à son administration.

Une fois par semaine, il peut être intéressant de prendre un bain aux herbes.
Pour cela, on fait macérer pendant 12 heures l'une ou l'autre des plantes mentionnées, dans de l'eau froide.
On filtre, on réchauffe le liquide et on l'ajoute à l'eau du bain.
On peut alterner les plantes ou encore les mélanger.
Les bains de siège peuvent remplacer les bains complets.

Source : "La pharmacie-Maison idéale et naturelle", Ed. Godefroy.

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Les nutriments du bronzage (Extraits du bioinfo de juin 2006)
Les effets néfastes du soleil sont moins nombreux que ses bienfaits.
Mais les dégâts pour la peau sont potentiellement importants et la plupart des crèmes solaires augmentent le danger au lieu de nous protéger.
Pour bronzer en sécurité, n'oublions pas de préparer la peau en la nourrissant de l'intérieur.

La commission Européenne a annoncé sa volonté de mettre de l'ordre dans l'étiquetage des crèmes solaires et notamment d'interdire l'appellation mensongère d' "écran total". En cause, les études épidémiologiques qui prouvent que, si ces crèmes protègent relativement des coups de soleil (UVB), elles ne protègent pas, ou partiellement du vieillissement prématuré et du cancer de la peau (UVB et surtout UVA).
D'autant que pour qu'elles soient efficaces, c'est un tiers du flacon qu'il faudrait appliquer régulièrement!
Non seulement les crèmes limitent les bienfaits du soleil et nous donnent l'illusion d'être bien protégés, ce qui peut entraîner des comportements à risques, mais en plus on soupçonne les filtres chimiques d'affecter le système hormonal, voir d'agir en synergie avec d'autres substances pour convertir l'énergie solaire en radicaux libres, responsables du cancer cutané.
Associé à une alimentation riche en fruits et en légumes ainsi qu'en acides gras essentiels, la prise d'antioxydants (avant, pendant et après l'exposition), est en revanche une stratégie intéressante pour bronzer en limitant les dangers du soleil.

Contre le stress oxydatif.En effet, les UVA atteignent le derme et y provoque un stress oxydatif par la formation de radicaux libres qui endommagent les membranes cellulaires, l'ADN et les protéines.
Le corps est équipé d'un système de défense, mettant en jeu notamment des enzymes spécifiques qui limitent et réparent ces dommages s'ils ne sont pas trop importants.
Or si les radiations solaires bronzent le matin et en fin d'après-midi, elles brûlent entre 10 heures et 17 heures.
Dés lors, l'exposition excessive pendant cette période génère un stress oxydatif intense qui dépasse les capacités de nos défenses naturelles avec pour conséquence : allergie au soleil, vieillissement cutané prématuré, hyper ou pypopigmentation, mélanomes etc.
Les antioxydants, surtout s'ils sont combinés, vont prendre le relais et piéger les radicaux libres ou stimuler nos mécanismes de défense.

En voici quelques-uns :
Le sélénium : pris avant la période d'exposition afin de préparer la peau au soleil et faciliter le bronzage, le sélénium, associé au glutathion et à la vitamine E, protège les radicaux libres et des érythèmes.

La vitamine C : la vitamine C, combinée à la vitamine E, protège l'ADN, prévient la destruction des membranes cellulaires et la formation de tumeurs.
Les flavonoïdes : de nombreuses études sur l'homme ont montré l'efficacité des flavonoïdes (dont les polyphénols de thé vert) dans la protection des tumeurs induites par les UV.

Les caroténoïdes, en particulier le bêta-carotène et le lycopène, stimulent le bronzage, donnent une belle couleur orangée, protège de l'allergie au soleil et contribuent au renouvellement cellulaire.
Néanmoins, le bêta-carotène est contre-indiqué aux fumeurs.

Les graines d'urucum (bixa orellana) utilisées par les indiens d'Amazonie pour se protéger du soleil et et des insectes sont très riches en vitamine A, en bêta-carotène (100 fois plus que dans la carotte) et en sélénium.
Leurs propriétés antioxydantes ont des effets protecteurs sur l'ADN, les érythèmes et les tumeurs.

Le polypodium leucotomos : cette fougère d'Amérique Centrale a fait l'objet de plusieurs études. Elle inhiberait les radicaux libres induits par les UV, la destruction des membranes et les coups de soleil.

Par ailleurs, la supplémentation en antioxydants peut être combinée à celle en acide gras oméga 3 qui constitue la base des membranes et favorise le renouvellement cellulaire.

Mais il serait illusoire de croire que ces nutriments protègent totalement des effets nocifs du soleil (en excès).
Il est donc important de donner le conseil suivant : éviter de s'exposer, ou se couvrir suffisamment, entre 11 et 16 heures.





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